Le logement et la mobilité sont les postes de dépenses les plus lourds pour les ménages. Ces secteurs comptent à eux deux pour 80 % de la consommation énergétique mondiale et sont responsables de 49 % de la production de GES et 70 % de la production de CO2. Avec l’augmentation du prix du foncier, apparaissent des difficultés pour se loger près du lieu de travail, l’allongement du temps de transport et donc in fine la pollution des villes et ses impacts sur la santé.
Il apparaît une véritable convergence d’intérêts des secteurs immobilier et de la mobilité : entre nécessité d’aller vers une énergie décarbonée et d’optimiser leur consommation énergétique, et remise en cause des modèles de plus en plus impactés par les nouveaux usages, le partage et la mutualisation.
C’est pourquoi, le groupe de travail RBR- T s’est penché ces derniers mois sur le sujet pour identifier les nouvelles relations à développer entre bâtiment et mobilité afin de se défaire du pesant héritage du fonctionnalisme urbain et construire un nouvel équilibre « bâtiment-mobilité » face aux enjeux urbains. En ce sens, le groupe identifie huit pistes d’avenir présentées dans cette note :
- Faire le pari du moins (plutôt que du mieux ou du différent)
- Augmenter l’immeuble et en faire une plateforme de services
- Réinventer nos (très chers) parkings
- Penser le véhicule électrique comme un équipement du bâtiment
- Changer d’échelle
- Faire de la marche, le moyen de locomotion privilégié
- Promouvoir un nouveau pacte public/privé
- Trouver un nouvel équilibre métropoles/villes moyennes
La version finale de cette note est publiée ce jour, enrichie des contributions reçues à l’issue de la phase de consultation qui s’est déroulée au mois d’avril 2021.
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