Note thématique (2025) : Immobilier, les arbres qui tombent et la forêt qui pousse

Le groupe RBR-T groupe prospectif du Plan Bâtiment Durable vient de sortir sa nouvelle note sur la crise immobilière et les mutations qu’elle entraine.

Cette note est mise en « appel à contribution » afin de recueillir les avis de ses lectrices et lecteurs. Si vous avez un avis critique à formuler, un oubli qu’il vous parait nécessaire de pointer ou encore une initiative utile à mentionner pour illustrer notre propos, nous vous invitons à nous en faire part en nous adressant un courriel à l’adresse suivante :
planbatimentdurable@developpement-durable.gouv.fr
Vous avez pour cela jusqu’au 31 août 2025.

L’ensemble des contributions sera publié, avec le nom de leur auteur, dans un document annexe à la note de réflexion, lors de sa diffusion à l’automne.

La note Immobilier, les arbres qui tombent et la forêt qui pousse est répartie en quatre thématiques :

Partie 1 – Financer autrement : nouveaux flux, nouveaux acteurs, nouveaux équilibres
Face à une crise profonde, où les tensions économiques et sociales se cristallisent autour du logement, le modèle français historique semble avoir atteint ses limites. La financiarisation de l’immobilier, autrefois moteur de croissance, est aujourd’hui un facteur de blocage. Mais un nouvel équilibre se dessine : des acteurs émergents, des solutions alternatives et des innovations financières redéfinissent la relation propriétaire-locataire et ouvrent la voie à une transformation profonde du secteur.

Partie 2 – S’adapter aux modes de vie : mouvements de fond, ruptures et nouvelles priorités
Vieillissement de la population, transformation des structures familiales traditionnelles, incertitudes économiques et climatiques, mutation des modes de travail… Autant de tendances de fond comme de ruptures irrémédiables qui redéfinissent les priorités d’usages et bousculent les modèles établis. Dans ce contexte mouvant, les acteurs de l’immobilier doivent s’adapter, innover et réinventer l’offre pour répondre aux attentes d’un monde en mutation, vers plus de flexibilité et de partage.

Partie 3 – Maîtriser les coûts et les impacts, et produire mieux : solutions émergentes et nécessaires coopérations
Dans un contexte de flambée des coûts, de contraintes croissantes face à l’urgence climatique, l’immobilier doit se réinventer pour survivre. Construire, rénover et gérer plus intelligemment n’est plus une option, mais une nécessité. Face aux défis économiques, environnementaux et sociaux, des solutions émergent : low-tech, hors-site, nouveaux matériaux, digitalisation, circularité, mutualisation des usages ou encore maintenance intelligente… l’immobilier se fixe des objectifs ambitieux dans un monde fini. L’enjeu qui s’impose à l’ensemble des acteurs de la chaîne immobilière est d’apprendre collectivement à se remettre en cause et mieux travailler ensemble pour intégrer ces innovations à leurs projets.

Partie 4 – Repenser nos imaginaires collectifs
La transition est complexe, freinée par des contraintes économiques, réglementaires, techniques ou mais aussi culturelles. Pour avancer, le secteur explore, souvent sous la forme d’expérimentations, de nouvelles stratégies : recyclage urbain, densification, rénovation énergétique, réduction des déchets et des consommations de ressources…
Plus qu’une adaptation, il s’agit de repenser l’immobilier, mais également les imaginaires collectifs qui lui sont associés, pour conjuguer qualité de vivre ensemble, durabilité, résilience et efficacité dans la diversité des territoires

Travail piloté par Christian Cléret et Jean Christophe Visier avec l’appui de Julien Eymeri.

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